La bande dessinée est une forme d’art à part entière qui vise à croiser l’image avec l’écriture sur un support papier. Très populaire en Europe, en Amérique et en Asie, elle a toujours un charme particulier selon la culture ciblée. Du coup, le développement de ce marché à l’international est un phénomène très puissant qui se repose essentiellement sur la traduction. Pourtant, s’adresser à un public constitué d’enfants n’est pas assez facile, car cette mission doit atteindre deux objectifs. D’abord, la version finale doit être simplement comprise à travers un style souple et des termes courants. Ensuite, elle doit susciter l’intérêt ciblé, qu’il soit l’apprentissage, l’humour, l’ironie ou l’imagination. Pour toutes ces raisons, le traducteur est confronté à une rude épreuve pour satisfaire son lecteur, mais aussi l’éditeur ou l’auteur de la bande dessinée. Faisons le point sur le sujet.
Les défis de cet exercice
En France, aux États-Unis ou au Japon, les bandes dessinées représentent un produit de masse qui est très populaire. Ces œuvres sont déjà passées dans la catégorie du neuvième art qui envahit aujourd’hui le monde entier. En effet, ces histoires comiques, humoristiques et féériques avec leurs images attrayantes fascinent les petits comme les grands. Ces derniers sont impatients de trouver des versions internationales disponibles dans leur langue maternelle. Toutefois, malgré l’apparence simpliste de la tâche, le manque de savoir-faire devient un sérieux risque. Les traducteurs peuvent comprendre le contenu du départ, mais la moindre erreur d’adaptation à la culture du public final peut déformer complètement l’idée.
Cela est d’autant plus complexe lorsqu’il faut traiter un nouveau chapitre d’une série de bandes réputée. Un bon linguiste doit avoir un aperçu sur l’histoire, les noms de personnages et la succession des évènements. Autrement, il risque de détourner le récit et d’affecter négativement l’image de marque de la maison d’édition ou de l’auteur.
Que doit faire le traducteur pour produire un résultat de qualité ?
Pour répondre à cette question, prenons l’exemple de la bande dessinée mondialement connue de Tintin traduite en arabe. Nous savons tous la richesse sémantique, grammaticale et culturelle que possède cette langue. Pourtant, sera-t-elle capable de transmettre les métaphores, les expressions idiomatiques et les particularités de la BD et de susciter l’intérêt du lecteur ? Ici, l’utilisation de formes de phrases spéciales, d’argot et de jargon souple aide à véhiculer le fond avec succès. Pour cela, le traducteur doit avoir les connaissances et les techniques du discours familier qui préservent le charme de l’histoire originale et collent aux attentes des enfants arabophones.
Ensuite, pour un résultat de qualité, les paroles doivent être juxtaposées avec les dessins dans un espace bien défini. Cela requiert une autre compétence d’adaptation qui consiste à ajuster le nombre de mots sans pourtant dénaturer le message à transmettre. Donc, le texte final doit être bien placé dans « la bulle » sans jamais la dépasser. De plus, il doit également représenter l’image, car nous parlons ici d’une combinaison entre l’écrit et le graphique. Ceci est un discours dynamique qui a un fort impact visuel.
Les principales caractéristiques d’une bonne traduction de BD
- Le traducteur doit maîtriser tous les registres de sa langue maternelle, puisque le texte est majoritairement écrit en argot.
- Avant d’entamer son travail, le linguiste doit connaître les autres épisodes de la bande dessinée publiée en séries. Cela lui permet de préserver la cohérence et l’homogénéité du dialogue.
- Les noms des personnages fantastiques ou mythiques ainsi que les lieux doivent être identiques tout au long de l’histoire.
- Les emprunts, les références et les proverbes doivent avoir des équivalents appropriés dans la langue et la culture d’arrivée.
- Un véritable travail d’adaptation typographique et linguistique est requis. Cela aide à coïncider l’écrit et les images dans le support papier.
La valeur ajoutée par une agence spécialisée
Pour traduire une bande dessinée et tous les éléments qui la composent, cela demande d’abord l’intervention d’un locuteur natif. Ce dernier maîtrise parfaitement les tournures de sa langue maternelle et saura l’adapter à la circonstance traitée. Ensuite, il ne doit pas uniquement s’intéresser à la signification des mots. Il doit plutôt baser son travail sur l’harmonie du couple texte/dessin. Pour cela, les auteurs de BD qui souhaitent proposer leurs œuvres à un plus large public doivent compter sur une société de traduction professionnelle. Cela est le premier pas pour s’ouvrir à d’autres cultures à l’instar des BD russes, chinoises ou françaises les plus célèbres. Savez-vous que depuis 1929 à nos jours, plus de 230 millions de versions des « Aventures de Tintin » sont vendues à travers le monde en plus de 100 langues ?
Donc, collaborer avec Translatonline c’est l’assurance de faire appel à des linguistes compétents et expérimentés. Ils réalisent cette tâche complexe rapidement et conformément aux règles établies pour le genre des BD. Ensuite, nos relecteurs vérifient les erreurs et les imprécisions dans le texte. De même, ils contrôlent le style de présentation et s’occupent des adaptations typographiques nécessaires. De cette manière, vous recevez le résultat au délai convenu avec notre garantie de haute qualité.